Fous de Nature
Association n° W721001075
Les multiples questions du public ont
permis un bel échange avec l'intervenant
François Moutou (à droite) et
Pascal Fournié
Des réponses qui ont parfois suscité
l'enthousiasme du public
De nombreuses questions ont été posées
par le public tout au long de la soirée
Le public dans le théâtre
de la Halle au Blé
François Moutou lors de la conférence
sur les loups
Crédit photos : Anne Grolleau
Retour sur la soirée "Face à face avec les loups" avec François Moutou
Vendredi 20 mars 2015 au THB à La Flèche
Trois évènements majeurs étaient programmés durant ce week-end du printemps : l'éclipse totale de Soleil, la soirée sur les loups et le vernissage de l'exposition sur les félins. Nous ne reviendrons pas sur le premier, les nuages ayant empêchés d'assister à ce spectacle astronomique rare.
Notre intervenant du soir est arrivé en milieu d'après-midi, au même moment que Danielle Beck, artiste peintre, permettant ainsi une belle rencontre entre deux spécialistes du monde animal mais dans des disciplines différentes.
La thématique choisie en ce 20 mars a manifestement plu au public puisque plus de 100 personnes sont venues assister à la projection-conférence avec François Moutou, vétérinaire épidémiologiste de métier, membre de la SFEPM (Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères).
Sujet sensible en France, le loup suscite depuis plusieurs années des polémiques entre deux camps, les anti-loups et les protecteurs de la nature. Néanmoins, tout au long de la soirée, le débat a entraîné une discussion ouverte et courtoise. Il est évident qu'il est plus facile de parler du loup dont la distribution se situe à plusieurs centaines de kilomètres de chez nous.
Après avoir évoqué la vie des loups, François Moutou a exposé les faits, en particulier le retour des loups sur le territoire français au début des années 90, et les avantages et contraintes liés à sa présence. Un constat, le loup est soit adoré, soit détesté. Certains souhaiteraient voir ses populations s'accroître, pendant que d'autres préfèreraient le voir disparaître, comme en 1939.
Le retour de ce canidé est sans doute un bien pour le maintien de l'équilibre de la biodiversité. Mais que reste-t-il en France de cette diversité biologique ? Les ongulés et autres mammifères n'ont plus de prédateurs naturels. Seul l'homme intervient et s'octroie le droit de décider comment agir dans la nature en déclarant telle ou telle espèce nuisible ! Pas très logique tout ça...